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W. Blawatsky

LA NATURE ET LA SOCIÉTÉ ANTIQUE

Le principal but de cet ouvrage est d'étudier les conditions naturelles dans lesquelles vivait le monde Antique. De plus, on examine les diverses formes d'action de la société Antique sur la nature et la culture.
On traite brièvement des modifications des conditions naturelles à l'époque antique: celles du climat (note 3—5), de la végétation (n. 7), de la zone côtière (n. 8—15, 17, 34—35, 46—49), des éruptions volcaniques (n. 16-18, 21-25, 41-45, 56-66), des tremblements de terre (n. 17, 20—34, 36—40, 51—67), accompagnés parfois de forts raz-demarée (n. 17, 25, 28, 35) et de débordements de cours d'eau (n. 68—98). Une attention particulière est accordée à l'éruption du Vésuve en 79 de n. è. et à ses conséquences (n. 52—66).
Plus loin on traite des résultats du labeur des premiers agriculteurs de la péninsule des Balkans et des Apennins (n. 69—70, 72—76), et le l'action du monde Antique sur la nature, en particulier du rôle joué par le déboisement, parfois dévastateur, comme en Attique (n. 77—79); le plus souvent, les forêts étaient remplacées par des plantations artificielles, comme en Sicile, en Italie et à Chypres (n. 83—84, 91). C'est à cette fin que furent asséchés des marais (n. 88, 91, 93—94) et que des lacs furent vidés (n. 89—90), et que l'on procéda à d'autres travaux d'amélioration (n. 85, 94—95), ce qui fut fait avec beaucoup de prudence (n. 96).
Les villes antiques transformèrent sensiblement le paysage naturel. La superficie qu'elles occupaient était très différente: de 0,65 ha à 19 km2. Les villes de la Grande Grèce et de Secile étaient particulièrement importantes (n. 98—102). La fondation des villes non seulement détruisit la végétation existante, mais entraîna souvent une modification du relief naturel (n. 107— 109); ceci a été favorisé par l'accumulation de couches culturelles dans les villes ayant existé longtemps, et par des dépots d'ordures hors de leurs limites (n. 110—111). La multiplication des villages et des riches villas suburbaines (n. 112—113, 314—319) porta également atteinte à la nature.
Les travaux du bâtiment exigeaient une grande variété de matériaux, ce qui amena à abattre des forêts, à extaire des pierres (n. 114—116), à se procurer des métaux, etc. Le système des éboulements provoqués (n. 129— 134), pratiqué par les Romains, eut une action particulièrement puissante sur le paysage.
Pour assurer l'alimentation en eau des villes, des travaux compliqués furent exécutés (n. 140—151, 153—154). A la période hellénistique, lors de la pose de canalisations on commença à employer le système des syphons (n. 144). Les aqueducs de la ville de Rome étaient particulièrement gran-

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dioses avec leurs nombreuses arcades (n. 145—151, 153—154), et en modifiant les conditions naturelles, ils agissaient sur le microclimat de la contrée (n. 152).
Les routes romaines étaient très bien construites (n. 156—158); avec leurs grandes percées, leurs substructures, leurs tunnels (n. 162—163) et leurs ponts (n. 164—171), elles couvraient d'un réseau très dense le vaste territoire de l'empire.
Pour les besoins de la navigation, on creusait des canaux séparant 1ез presqu'îles du continent (n. 172), ou reliant un port à la mer (n. 180, 188). Sous les Ptolémées fut creusé un canal entre un des bras du Nil et la mer Rouge (n. 186). Trajan fit construire un canal pour contourner les Portes de Fer du Danube (n. 197). Parfois, pour créer un port, on reliait une île au continent au moyen d'une digue (n. 177, 182), ou on élevait des môles (n. 178—179, 191 —192, 198), ou encore on creusait de vastes bassins (n. 194-195).
Les opérations militaires rendaient quelquefois nécessaire de construire une digue (n. 181), de creuser des conaux (n. 188—189, 199) et d'élever un vallum (n. 200—202).
Une des conditions de l'urbanisme dans l'Antiquité fut le développement de la navigation (n. 206—217), ce qui permet de parler d'une certaine densité de la population maritime à cette époque.
La chasse et la capture des bêtes sauvages amenèrent la diminution de leur nombre (n. 219—235). Cependant, l'action exercée par la société antique sur la faune ne lui fut pas toujours préjudiciable: on créa de nouvelles espèces de chevaux, de moutons et de poules (n. 236—237). Les agriculteurs obtinrent de grands succès dans la diffusion et l'acclimatation des plantes utiles (n. 245—257), ainsi que dans l'introduction de nouvelles cultures races (n. 258—263).
Le grand mérite de la société Antique fut d'avoir créé une conception rationaliste, qui a été à la base des principales branches des sciences naturelles et des mathématiques (n. 264—266, 286—292, 297—298), lesquelles ont plus d'une fois trouvé leur application pratique (n. 267—277, 282—285). Ceci a donné la possibilité de faire un heureux choix pour les établissements thermaux et les villes (n. 298—307), et de créer des conditions spéciales de confort domestique (n. 308—309).
La nature en grande partie détermina la conception mythologique des grandes masses de la société grecque (n. 321—322), et a trouvé une expression éclatante dans l'art (n. 323—325, 328—338) ; mais dans la représentation ou la description des paysages, c'est l'homme dui intervenait toujours, ou une trace quelconque de son activité (n. 339).
Le monde Antique exerça une grande action sur la nature, et laissa aux siècles suivants un riche héritage.

Подготовлено по изданию:

Блаватский В.Д.
Природа и античное общество. — М.: «Наука», 1976.
© Издательство «Наука», Москва, 1976 г.



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